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Jules Justin ROBERT

 

 

Jules Justin ROBERT

                                                1884 – 1926


 

Cheveux bruns, yeux bruns, front découvert, nez long, visage long, taille 1m69 cm, tel était Jules Justin ROBERT.

 

 

Il est né à Liffol le Petit dans les Vosges 88 le 21 novembre 1884 de Célestin ROBERT instituteur et d' Alix BOURCELOT mariés à Cirey les Mareilles le 17 novembre 1880. Il est  le cadet de deux garçons. Son frère Gaston est né le 8 avril 1882.

 

                                                          

 

La famille déménage au gré des mutations du père.

 

La fonction enseignante ne le tente pas. Il s'installe comme cultivateur à Cirey.

 

Il est exempté de service militaire en 1905, certainement pour raison médicale. Faisait-il déjà de l'arythmie cardiaque ?

 

Le 26 février 1906, il épouse, à AINVELLE 88, Cécile Alida Emma POTHIER  née à Ainvelle le 6 février 1887, fille d'Emile Nicolas POTHIER et  de Louise Octvie BELLIN.

Sur l'acte de mariage Jules est noté cultivateur à Cirey les Mareilles.

 

Puis naissent ses deux premières filles

          Rosa ROBERT née le 21 mai 1907 à Cirey lesMareilles

          Suzanne ROBERT née le 2 juillet 1910 à Cirey les Mareilles également.

 

Cultivateur de profession, il a besoin de terres:

 

Le 20 juin 1910, il achète, à Monsieur Henri Charles Louis Comte de BEURGES, une parcelle de pré sur la Crête.

 

Sur la commune de la Crête, à la ferme de la Crête

 

9) Le Verger ou les Chésots sur Andelot terre et pré comprenant environ un hectare cinquante ares dont trente ares en pré et le surplus en terre, entre Paul bourcelot et Madame LESEUR au midi, Arthur THOMAS au couchant et Madame LESEUR.

 

21)  Le Pré du Verger en les Chésots envireon cinquante sept ares quarante centiares

 

 

 

Le lavoir de Cirey les Mareilles

 

Le 2 octobre 1910, il achète,  "à Monsieur et Madame HUGUENIN-DECONDE, sur le territoire de Cirey les Mareilles des terres labourables

 

Saison de la Voie d'Andelot

2 Grandes parts section A numéro 130 huit ares soixante dix centiares entre Henri MASSON et Célestin ROBERT.

Saison de la Voie de Bourdons

 

40 Les Laverottes, section B numéro 429 quinze aresspoiante cinq centiares entre BOURCELOT Eugène et Robert LESEUR

 

52 Grande Haie section B numéro 774 douze ares vingt centiares d'entre LESEUR Léon et Jules ROBERT

 

53 La Jenanchère section Bnuméros 795, 796 trente sept ares quatre vingt dix centiares entre GUERARD Célestin et BOURCELOT Eugène.

 

54 La Jenanchère section B numéro 807 dix ares soixante centiares entre DESPREZ Charles et BOURCELOT Eugène.

 

56 La Jenanchère section B numéro 840 douze ares entre BOURCELOT Paul et les héritiers MANGIN

65 Bois Malneury section C numéros 17, 35 seize ares trentre centiares entre GUERARD Ferdinand et ROBERT Jules.

 

74 Chemin BROCARD section C numéros 477, 478 dix huit ares dix centiares entre ROBERT Jules et MASSON Henri.

 

100 La Combe Barbelot section C numéro 139 onze ares dix centiares entre BOURCELOT Paul et ROBERT Jules.

 

103 Le haut de la Combe Barbelot et sur la Combe Barbelot section C numéros 1524,1525, 1526 ,1527 soixante ares trente cinq centiares entre ROBERT Célestin et et Veuve MONGIN

soit ………….ares et …………centiares de terres labourables."

 

La guerre venant, Jules ROBERT est reconnu bon pour le service  armé par le conseil de révision de la Haute-Marne en décembre 1914. Comme beaucoup d'autres, Jules est mobilisé et  le 22 février 1915 est affecté au 1er bataillon de chasseurs à pied, 6ème compagnie.

 

Il fait partie de la classe de recrutement de 1904 de Neufchâteau, registre matricule 1365, corps 01429 département de la Haute-Marne

 

 Le Poilu d'août 1914
L'entrée en guerre

 

 

1 - Képi modèle 1884
2 - Cravate
3 - Havresac
4 - Brelage en cuir noir
5 - Capote modèle 1877 (de caporal-chef)
6 - Bidon d'un litre modèle 1877
7 - Ceinturon modèle 1845
8 - Cartouchière modèle 1905
9 - Musette modèle 1892
10 - Pantalon rouge garance modèle 1887
11 - Jambière modèle 1913
12 - Baïonnette modèle 1886
13 - Brodequin modèle 1912
14 - Fusil Lebel modèle 1886 modifié 1893

 

Nommé caporal le 11 avril 1916.

 

 

Le 8 juin 1916 à Tahure dans la Marne, non loi de Sainte Menehould, le caporal Jules ROBERT est blessé par un éclat d'obus. Il présente des douleurs dans la région lombaire droite, une dypsnée et une douleur thoracique par suite de plaie au niveau du sinus coxto-diaphragmatique droit avec fracture de la 11 ème côte et une contusion du rein.

 

Il est admis le 9 juin à l'hôpital de Courons où l'éclat d'obus est extrait puis évacué le 21 juin par ambulance sur l'H.O.E de Somme Suippe.

 

Le 6 juillet 1916, il est admis à l'HOPITAL MILITAIRE BUFFON, V.G.I 16 boulevard Pasteur à Paris.

Il en sort le 15 jillet 1916 pour se rendre à l'HOPITAL DEPOT de la Caserne de Clignancourt.

 

Le 23 juillet, après une contre-visite effectuée par le médecin principal de 2de classe, médecin major de 2de classe PAQUET, il est avisé de "la nécessité d'un congé de convalescence d'un mois à passer à Cirey les Mareilles chez sa femme  (Haute-Marne)" sic un Certificat de visite du 23 juillet 1916. Congé plus que mérité !!!

 

Retrouvailles familiales chaleureuses à Cirey avec Cécile sa femme, Rosa et Suzanne ses deux filles, ses parents et tout son cercle familial et amical, retrouvailles aux termes desquelles il lui faut repartir au front !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Poilu des années 1917 et 1918
Les dernières évolutions de la guerre

 

 

1 - Casque Adrian 2eme type
2 - Capote modèle croisé (de sergent)
3 - Numéro de collet en forme de losange irrégulier
4 - Masque à gaz modèle M2 relayé en masque de secours
5 - Poignard de tranchée
6 - Masque à gaz modèle ARS dans sa boite métallique
7 - Bande molletière 2eme type
8 - Brodequin modèle 1917

 

Mais c'est un soldat discipliné et il retourne dans cet enfer de la guerre des tranchées. Nouvelle blessure le 30 mars 1918 devant Assainviller dans la Somme : contusion thoracique.

 

Je laisse la parole à Elisabeth ROBERT sa fille, s'adressant à ses petits-enfants :

 

 

 

 

            

                       Jules ROBERT est décoré de la Croix de guerre 14-18 (ci-dessus)

 

En effet Cécile POTHIER meurt le 23 septembre 1918 à Cirey les Mareilles, première victime, dans le village, de l'épidémie de grippe espagnole . Jules ROBERT est toujours mobilisé. 

 

Quand il rentre, il se retrouve seul mais épaulé par ses parents qui se sont chargés des deux petites filles.

 

Le 14 mai 1821, il épouse Isabelle BERNAND à Signéville près de Cirey.

 

          

 

          

 

                   

 

     Photo prise en 2003, pas de changements notables sur la façade depuis l'achat de Jules ROBERT.

 

      

Pour loger sa famille, il a acheté le 26 août 1923 l'actuelle "maison ROBERT" sur la route de Bourdons sur Rognon :

 

1°) une maison d'habitation et de culture  sise à Cirey les Mareilles, grande rue, sur le chemin allant à Bourdons, comprenant corps de logis de deux piéces, cave dessous, trois portées en grange et écuries, grnier sur le tout, cour devant, jardin et terrain derrière, le tout d'une contanance de dix aressoiante dix centiares environ N°193, 194, 195, 196, 198 d'entre Madame Veuve DEPREZ ET Jules THOMAS".

 

2°) un emplacement propre à bâtir, à Cirey les Mareilles, place du Sécheron, à l'angle de la route de Bourdons et du chemin de la Crête, avec la mitoyenneté du pignon de la maison de François BOURCELOT, le tout d'une contenance de deux ares soixante quatre centiares environ N°246p.d'entre le chemin de la Crête et Bourcelot.

3°) Le Sécheron, territoire de Cirey, terre et pré, quinze ares quarantes centiares, n°225. D'entre Arthur THOMAS et Jean NIOT."

 

 

 

Le 25 septembre 1923 à Cirey les Mareilles naît Elisabeth ROBERT premier et seul enfant d'Isabelle BERNAND, troisième fille de Jules ROBERT.

                          

             

 

Le 14 décembre 1926, Jules meurt à Cirey les Mareilles dans la maison familiale des suites de ses blessures.

 

 

 

                          

 

 

Malgré toutes les démarches qu'elle a entrepris, Isabelle ROBERT ne parviendra pas à toucher une pension de veuve de guerre.

   

Isabelle BERNAND décède à Saint-Dizier, Haute-Marne, chez sa fille Elisabeth ROBERT le 19 juin 1979.

 

                 

 

MK S

 



04/02/2013
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