J'ai testé pour vous : le caisson hyperbare !
Suite à une souci de santé au mois de février 2014...
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Donc me voilà embarquée dès le lendemain pour la première de 15 séances de caisson hyperbare.
Il faut savoir qu’une séance de caisson hyperbare prend 2 heures complètes. Le caisson « descend « à l’équivalent de 20 mètres de profondeur. Il met environ 15 minutes à compresser l’air qui se réchauffe à 24°. Et pour la « remontée », l’air décompressé perd environ 2 à 3° avec une sensation de froid bien sûr puisque l’air est décompressé. La phase de décompression est un peu plus rapide que la phase de compression.
Ce caisson est divisé en trois parties qui peuvent fonctionner chacune individuellement.
Au milieu il y a une partie qui peut accueillir seulement 2 personnes.
Dans une autre partie, sont installés 8 sièges sur roulettes + 1 strapontin.
Enfin la troisième partie est réservée aux personnes alitées sur brancards avec un strapontin pour le médecin qui accompagne le malade durant la plongée.
Pendant environ 4 x 20 mn, les malades, dont je fais partie, respirent de l’oxygène sous pression dans un gros masque assez lourd. Ils sont toujours accompagnés d’un infirmier. Pour éviter la toxicité de l’oxygène, les périodes de respiration d’oxygène sont entrecoupées de moments de respiration sans masque.
Chaque séance, outre l’accompagnement à l’intérieur du caisson par un infirmier ou une infirmière, est surveillée de l’extérieur au moyen d’un système vidéo permettant de voir et d’entendre en permanence tout ce qu’il se passe dans le caisson. Un enregistrement vidéo est fait à chaque séance.
En respirant de l’oxygène à une pression supérieure à la pression ambiante, on augmente la quantité d’oxygène dans les voies respiratoires puis dans la circulation. Ceci permet l’apport d’oxygène dans des régions de l’organisme mal oxygénées.
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Les indications pour les séances de caisson sont :
.En urgence
- pour des accidents de plongées
- pour des intoxications au monoxyde de carbone
- pour des embolies gazeuses
Les autres indications sont
- Les surdités brusques
- Les lésions post-traumatiques
- Les retards de cicatrisations post chirurgicaux ou de plaies diabétiques ou artérielles
- Le syndrome d’écrasement de membre
- Les gangrènes et cellulites infectieuses.
MONYK